3 minutes pour 3 sujets : 😂 Nicolas Meyrieux, le Gad Elmaleh écolo 🥗 Lundi midi tout est veggy au bureau 📉 La RSE n’a plus la côte en entreprise, et c’est tant mieux
Coucou et bienvenue dans cette troisième Avalanche 👋
On a encore doublé le nombre de boules de neige dans l’équipe, merci pour vos partages et bienvenue aux nouvelles recrues !
Comme il n’y a pas eu d’édition en janvier, faute de vie bien remplie, j’en profite pour souhaiter une belle année pleine de rêves, de déconnexion et de confiance en toi.
Mais assez discuté, surtout que les vœux c’est sympa mais on a dit que c’est terminé depuis fin janvier …………..
Sans transition c’est parti pour cette nouvelle Avalanche : moteur, actionnnn 🎬
Sommaire :
😂 Nicolas Meyrieux, le Gad Elmaleh écolo
🥗 Lundi midi tout est veggy, par Laurence Brocolini
📉 La RSE n’a plus la côte en entreprise, et c’est tant mieux
😂 Nicolas Meyrieux, le Gad Elmaleh écolo
« Rire l’écologie, beaucoup en parlent mais peu y arrivent »
C’est mon constat, après avoir regardé beaucoup de personnes essayer, y compris moi-même.
Des rares personnes qui y arrivent et que je connaisse, une sort du lot : Nicolas Meyrieux (NicMer pour les intimes, attention il déteste).
Je vous recommande très chaudement son dernier spectacle, On sait pas, que je trouve hilarant et très pédagogique y compris pour des néophytes (mon avis plus complet est ici).
A mettre devant tous les yeux (de +16 ans), et pourquoi pas ceux de vos équipes ?
L’offrir à vos collègues peut-être une super idée, comme organiser un visionnage commun - voire même faire venir Nicolas pour un spectacle privé !
Plus sympa qu’une collecte de déchets pour votre prochain évènement, non ?
Ça serait surtout l’occasion de faire passer un message fort, et pour moi plus indispensable que jamais : l’écologie, on peut en pleurer, mais on peut aussi en rire, et ça fait un bien fou surtout quand c’est à plusieurs !
🥗 Lundi tout est veggy, par Laurence Brocolini
Le lundi vert tu connais ? Concept simple : instaurer un repas végétarien (sans viande ni poisson, un petit rappel ne fait jamais de mal tmtc si tu pratiques) le lundi midi.
Une initiative lancée en 2019 par 500 personnalités dont Isabelle Autissier, Juliette Binoche ou Matthieu Ricard (étonnamment Jean-Marie Bigard n’en fait pas partie)
Beaucoup d’écoles et d’organisation publiques ont sauté le pas dont les Crous.
Et les entreprises alors ? A ma connaissance peu le font, ce que je trouve dommage parce que c’est une façon simple et ludique d’éveiller à la cuisine végétale en montrant qu’on peut bien manger sans chair animale et surtout surtout surtout en partageant des recettes et idées repas !
Ce dernier point est primordial pour moi, parce que beaucoup de personnes qui aimeraient ralentir sur la bidoche ne savent pas par où commencer et quoi cuisiner.
Instaurer un repas collectif végé chaque semaine peut être décisif pour créer de nouveaux imaginaires et ouvrir les chakras.
Concrètement comment on fait ?
Mes idées :
Ne pas obliger à participer, inciter : partie du repas des personnes qui jouent le jeu pris en charge par l’entreprise, pause dej plus longue pour les participant·es, dessert offert, ticket resto plus élevé ou supplémentaire
Communiquer sur les avantages de l’alimentation végé en termes de santé, de budget, de contribution à l’agriculture locale, de biodiversité. Pas en termes de CO2, moins concret et peu rassembleur.
Créer un canal interne de communication où partager des recettes, des photos et les noms des participant ·es les plus assidus. Voire même l’utiliser pour organiser des commandes groupées ?
Adapter le format et niveau, par exemple en proposant un lundi midi végétalien si beaucoup chez vous sont déjà végétarien·es
J’suis convaincu que ça peut avoir de super effets et être très bien accueilli, tellement que je me propose de vous aider bénévolement à tester le concept ! Suffit de répondre à ce message et on y réfléchit ensemble.
📉 La RSE n’a plus la côte en entreprise, et c’est tant mieux
Qu’est ce qui me fait dire ça ?
Le gros ralentissement du marché du conseil en stratégie climat, déjà
Le très très gros ralentissement de celui de l’animation de fresques et de formations RSE. Meilleur exemple de ça la Fresque du Climat, qui vit des ateliers animés en entreprise, a dû licencier 20 personnes tellement le demande a baissé
Les 345 678 898,2 personnes que j’ai entendu parler de « backlash écologique »
Pourquoi ça coince ?
Les 4 principales causes selon moi :
Concurrence des crises : érosion de la biodiversité, PFAS, chute de la natalité, inflation ou pouvoir d’achats captent aussi attention, l’énergie et les budgets RSE
Contexte d'austérité économique généralisé : les entreprises coupent dans les dépenses pour faire des réserves, et c’est normal. Ce qui l’est moins je trouve c’est que la RSE fasse partie des lignes de budgets qu’on peut réduire à 0, preuve que beaucoup n’y voient pas un sujet stratégique pour garantir la durabilité de l’entreprise à long terme.
Les entreprises se rendent compte de la marche à franchir : réduire son bilan carbone c’est souvent dur et long. Ça demande de la transparence en interne et en externe, ça demande de questionner son modèle d’affaires. Des questions intéressantes mais on verra plus tard parce qu’on a du boulot là, faut ripoliner la façade de tous nos produits à grands coups d’IA.
Le climat ça ne rassemble pas, et c’est pour beaucoup notre faute. A force de résumer les enjeux à « réduire son empreinte carbone pour éviter qu’il fasse chaud » on a donné une image négative, privative et restrictive d’une écologie qui cherche à lutter contre un changement climatique invisible, abstrait et aux conséquences semblant exagérées (2 degrés de plus ça vaaaaaaaaaaaa). On en a fait une affaire de comptabilité et de reporting, comme déconnectée de la vraie vie.
Triste constat, mais alors on fait quoi ?
Notre auto-critique : on n’a pas réussi à embarquer largement autour du dérèglement climatique, notamment en entreprise ? : Pourquoi ? Qu’est-ce qu’on a raté ? Comment faire mieux ?
On redéfinit les objectifs en faisant un pas en arrière : la RSE ne cherche pas à réduire la bilan carbone de l’entreprise, on cherche la résilience de l’entreprise à long terme, notamment en s’assurant qu’elle ne déglingue pas le climat et la nature.
On rappelle sans cesse l’objectif premier de la RSE : garantir la résilience de l’entreprise à long terme en s’assurant que l’activité déglingue le moins possible le vivant (écologiquement et socialement, en incluant dans le vivant les humains qui gravitent dans et autour de l’entreprise). La RSE ça fait bien pour la marque employeur et les clients, c’est vrai aussi, mais c’est juste des co-bénéfices. C’est comme faire une chimio, ça fait des économies de shampoing mais c’est pas pour ça qu’on se lance (exemple parlant mais questionnable, j’en conviens)
On freine sur le champ lexical de la réduction (d’émissions, d’empreinte carbone, de trajets) et on remplace par celui de l’augmentation (de la résilience de l’entreprise, du bien-être des collabs, de la santé)
Super mais concrètement ça donne quoi ?
Prenons un exemple concret : 2tonnes
Le 2ème atelier climat le plus connu de France (après la fresque) a modifié en profondeur sa raison d’être, sa gouvernance et son activité pour aller dans une direction similaire à ce que je prône ici.
Et ça marche ?
Trop tôt pour dire, ce qui est sûr c’est que ça fait réagir !
Curieux de savoir ce que tu en penses si tu t’es penché ·e sur le sujet : fausse route ou tarpin bonne idée ?
Et c’est déjà la fin de l’Avalanche du mois 🏁
Des questions, retours ou idées de ressources pour le mois prochain ?
💌 Ma boîte de réception et l’espace commentaires n’attendent que ça !
📣 Un groupe WhatsApp pour discuter entre nous, les boules de neige, et se partager nos meilleurs idées pour déclencher ensemble des Avalanches de passage à l’action !
Gros merci à Bérénice, qui en fait partie, pour avoir aidé à relire et compléter cette édition 🤜🤛
D’ici là c’est à vous de jouer : à vos marques, prêt·e·s, effet-boule-de-neige-ez ☃️
Belle journée décarbonée ☀️
Brice